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Versailles, une taupe, et un corbeau
14 juillet 2007

Versailles, une ville de morback

L'autre jour, je passais à une boutique rue Hoche : British House... Om m'y dit (une vendeuse) : "Le fric, il est pas à Versailles c'est sûr...", et quand je prends consience de toute la pingrerie que j'ai à calculer si le jour où je vais au Cyrano est jour de tarif réduit, je comprends tout le sens de cette pique de pute.

Non, la tune n'est pas à Versailles. Ca se sent, d'ailleurs, pour qui a déjà, tel le chasseur qui a croisé sa proie, senti l'odeur particulière de l'argent, du vrai, de celui "no limit", (autrement dit du parisien).

Là, je comprenais pourquoi les Versaillais jouent Paris comme un va-tout, pour les écoles évidemment, mais aussi pour le travail, les soirées.. Et pourquoi on voit tant de Versaillais suivre la marée des migrations pendulaires nocturnes le temps d'une soirée le samedi soir (notamment mais pas seulement). Le Versaillais doit, il l'a dans ses gênes depuis au moins la révolution et le déplacement du centre du pouvoir à Paris, l'inconsciente nécessité de migrer à Paris et de, pourvu q'il en ait une oh mon Dieu ! Valoriser sa particule.

La particule, la briéveté est, sur le sujet, discriminante, du sang de la sueur et des larmes, pour le Versaillais. On vous dira toujours "Ce n'est pas important, c'est le fond qui compte", en réalité, c'est comme un saint-cyrien et un EMIA, un polytechnicien et un central, une uetion de mélange de torchon et de serviette.

Ah Versailles, je te hais, Versailles je t'adore.

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